Enfin une étude qui le démontre scientifiquement !

Le bois est le matériau le plus sain pour les usages alimentaires

en comparaison du verre ou du plastique par exemple…

… mais ça aussi, les lecteurs de Pijouls.com le savaient déjà depuis longtemps !

Pour lire sur Netbois le compte-rendu de l’étude :

http://www.netbois.com/info/article-3691.htm

Son innocuité microbiologique est enfin reconnue, ainsi que bien d’autres de ses qualités.

Extraits :

– « Les molécules identifiées en Migration Globale sont inoffensives à la santé du consommateur. »

– « 99% des micro-organismes ne migrent pas vers l’aliment, qu’il soit sec ou bien aqueux et gras. »

– « Le taux d’humidité du bois et la nature de l’aliment n’influencent pas les migrations microbiologiques du bois vers les aliments. »

– « Quelle que soit l’essence de bois, le transfert des micro-organismes du bois vers les aliments est inférieur à celui du verre et inférieur à celui du plastique. Ainsi, on ne peut plus opposer au matériau bois son caractère non-hygiénique puisqu’il a le taux de transfert de micro-organismes le plus faible… »

– « Dans le cadre du développement durable qui connaît un engouement nouveau et une forte dynamique auprès des consommateurs, le matériau bois semble être une solution intéressante à l’utilisation d’autres matériaux issus de sources non renouvelables. Ce retour à l’utilisation du bois s’appuie sur, d’une part, l’image attachée à la tradition qu’il véhicule mais aussi, d’autre part, des arguments économiques et écologiques. De fait, la filière de l’emballage léger en bois et, de façon plus générale, les « filières bois utilisé comme matériau au contact des aliments » vont pouvoir utiliser les outils d’analyse microbiologique et en chimie analytique validés par les partenaires du consortium. »

– « Sans véritable surprise, il a été démontré que le transfert était un événement pour le moins quantitativement très limité pour le matériau bois. Ce résultat, original, est très important dans un contexte d’Appréciation Quantitative des Risques, d’autant plus si on le rapproche de l’étude des surfaces de contact réalisée pour la filière de l’emballage léger et pour quatre types de denrées alimentaires (huîtres, pommes, fromage et salades). En première approche, la combinaison de ces résultats permet d’avancer des arguments solides en faveur d’un risque très limité, pour ne pas dire négligeable, de transmission de micro-organismes d’une surface bois vers un aliment. »

– « L’objectif en chimie analytique était d’identifier et de quantifier les composants chimiques transférés du bois vers un aliment en contact direct afin d’évaluer l’aptitude au contact alimentaire du bois, et ce, dans des conditions de températures réelles d’utilisation des emballages légers en bois (4 et 23 °C) et pour des temps de contacts de 1 heure à 10 jours. L’ensemble des mesures réalisées ont permis d’accéder à deux types de migration : la Migration Globale et la Migration Spécifique. Pour la migration globale nous avons pu voir que les molécules qui migrent sont principalement des sucres, des acides gras et des alcools inoffensifs à la santé du consommateur. Pour la Migration Spécifique, 146 molécules volatiles ont été identifiées et reconnues inoffensives, car ne sont pas cancérogènes, ni des perturbateurs endocriniens, ni des molécules susceptibles de bio-accumulation, ni des nanomatériaux, ni des substances radioactives ni des substances pharmacologiquement actives. »

Pour télécharger cette étude :

http://www.emballage-leger-bois.fr/sites/emballage-leger-bois.fr/files/documents/DOSSIERDEPRESSEEMABOIS16juin2015WEB.pdf

Ainsi, après le miel, c’est enfin au tour du bois :

retour aux fondamentaux d’une vie saine, ouf !