Expert Forestier :
mon métier, ma passion

Carte de mes missions 2010 – 2020

Pour me joindre :

Cabinet d’expertise Jacques HAZERA

Les Pijoulets – 33125  HOSTENS
05 56 88 55 72
J.Hazera@Foret-Bois.com

Pijoul'S - La forêt retrouvée (noir et rose) - 300

Pour me trouver :

Cabinet Jacques HAZERA - Carte IGN - 50.000e

Localisation du cabinet d’expertise

Le métier d’Expert Forestier

Les activités de l’Expert Forestier sont multiples et très diversifiées. Elles consistent essentiellement à fournir des prestations de service relatives à des forêts (cubage et mise en vente de bois, gestion de patrimoines forestiers, martelage de coupes d’éclaircies, conseils en sylviculture, maîtrise d’œuvre de travaux, établissement de Plans Simples de Gestion, expertise de la valeur lors de ventes, d’achats, de successions, d’expropriations, de sinistres, etc.), cartographie (relevés topographiques au G.P.S., saisie sur logiciel de S.I.G.), mais l’Expert intervient également hors forêt. Par exemple : il estime la valeur d’arbres d’ornement, il évalue l’état phytosanitaire et mécanique des arbres d’agrément en ville ou dans les parcs ainsi que les risques engendrés par des arbres en mauvais état, il réalise des audits de certification, etc..

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Mes deux spécialités

Pro Silva - Logo

Ma sylviculture est basée sur le respect des écosystèmes et sur la recherche de leurs équilibres.

Les conseils que je pourrai vous apporter sont issus d’expérimentations que j’ai d’abord mises en place dans ma forêt, et que j’ai testées, puis modifiées si nécessaire, et enfin validées. Ces expérimentations étaient parfois risquées, à contre-sens de la sylviculture conventionnelle mais, après des années de suivi, elles s’avèrent généralement très positives : semis naturels, plantations sans labour, abandon du dépressage, mélange d’essences, préservation des écosystèmes, mise en valeur de jolis chênes, etc..

N’hésitez pas à demander une visite (sur rendez-vous uniquement).

Quelle que soit votre forêt, mon souci sera d’optimiser son capital et ses produits en améliorant son état général, en augmentant sa valeur, en minimisant les risques, en réduisant les frais et en accroissant les recettes.

1)- La Sylviculture Naturelle et Continue©

Au fil de près de trente années passées en forêt, je me suis peu à peu spécialisé dans la sylviculture proche de la nature. C’est ainsi que j’ai créé en 2009, avec Didier Müller, la Sylviculture Naturelle et Continue© du pin maritime, directement inspirée des principes de Pro Silva, mais dont la conduite reste extrêmement simple, ce qui la met à la portée de n’importe qui : nul besoin d’être un forestier de haut niveau. Il suffit juste d’avoir un peu de bon sens et d’être observateur.

La Sylviculture Naturelle et Continue© est très similaire aux pratiques courantes des propriétaires Landais, mais elle s’en différencie par des améliorations fondamentales :

    1. lors des reboisements, priorité est donnée à la régénération naturelle (avec tous les avantages induits : économiques, écologiques, réduction du cycle de production…) ;

 

    1. utilisation du chevauchement des générations (période transitoire à deux étages avec des adultes et des jeunes, ce qui permet de produire en 45 ans des pins de 60 ans !…) ;

 

    1. ouverture de cloisonnements (canalisation des engins forestiers, préservation de bandes boisées larges où l’écosystème est préservé…) ;

 

  1. abandon du dépressage (c’est d’abord la sélection naturelle qui doit être à l’œuvre, notamment pour sélectionner les sujets les plus résistants au froid, à la sécheresse, au vent…).

La régénération naturelle est très facile à obtenir avec le pin maritime, et elle donne d’excellents résultats dans la plupart des cas même si, parfois, il peut être nécessaire de la provoquer (le rouleau landais est alors l’outil idéal). Attention toutefois ! La régénération naturelle a beaucoup d’avantages, mais ce n’est pas quelque chose qui s’improvise ou que l’on doit subir : ça se prépare, et ça se conduit. Il ne s’agit pas d’abandonner le semis à son sort : le sylviculteur doit faire son travail de bon forestier. Il convient de faire le bon geste au bon moment. Encore une fois : du bon sens et de l’observation !

Par comparaison avec l’agriculture, on peut parler de « forêt bio ».

2)- La Sylviculture irrégulière

La sylviculture irrégulière va encore au-delà de la Sylviculture Naturelle et Continue©. Elle atteint un degré supérieur de naturalité et de performances. Toutes deux sont orientées vers la production de gros arbres de haute qualité et de grande valeur, en conservant le souci permanent de réduire les frais de production. Ce sont des sylvicultures qui permettent de bien rémunérer non seulement les propriétaires, mais aussi tous les intervenants (bûcherons, débardeurs, scieurs…). Contrairement à une idée répandue, produire du bois de haute qualité coûte souvent moins cher que produire du mauvais bois.

La particularité de la sylviculture irrégulière est qu’elle est composée d’arbres de tous âges et aussi, bien souvent, d’essences diverses. Sur la même parcelle, on pourra trouver par exemple des pins maritimes (des petits, des moyens, des gros, et de jeunes semis), mais aussi des chênes, des châtaigniers, des bouleaux, etc.. Les forêts traitées en irrégulier ont un aspect naturel. Elles sont extrêmement multifonctionnelles et accueillantes mais, en outre, il est maintenant prouvé qu’elles sont :

    • très productives (le mélange d’essences augmente généralement la production totale de bois) ;

 

    • très stables (elles résistent mieux aux tempêtes) ;

 

  • et leur état sanitaire est bien meilleur (la biodiversité et les écosystèmes y sont riches et en équilibre).

Les coupes rases sont abandonnées au profit des seules éclaircies jardinatoires, ce qui permet d’améliorer en continu la qualité des peuplements tout en récoltant, à un rythme régulier, des bois à leur complète maturité. On pratique des éclaircies fréquentes, mais douces. C’est un processus continu qui produit des revenus réguliers mais qui permet en plus de conserver le patrimoine.

Les frais sont extrêmement réduits du fait que très peu de travaux sont nécessaires. Par exemple :

  • la régénération se fait en priorité par semis naturels ;
  • la plupart des entretiens conventionnels sont inutiles ;
  • le sol reste couvert en permanence et n’est jamais perturbé ;
  • ce sont les processus naturels qui sont à l’œuvre, le véritable outil de production étant l’écosystème ;

La sylviculture irrégulière offre d’excellents résultats en termes financiers (sa meilleure performance étant sans doute que la rotation du capital y est extrêmement rapide), mais elle permet en outre d’obtenir des forêts très riches en biodiversité. Les yeux du promeneur y sont partout ravis par les jeux de lumière, par les belles perspectives, par les petits sentiers pleins de surprises, par les beaux arbres, parfois remarquables.

Exemple concret tiré d’un cas réel

Évolution de deux propriétés (A et B) de 200 hectares chacune issues d’une
même indivision. En 2002, cette indivision a été partagée à égalité,
pour une valeur de 2.850 €/hectare environ.

Comparaison en 2017, soit quinze ans plus tard :

la propriété A, qui est menée en sylviculture conventionnelle, avec coupes rases et
reboisements artificiels, vaut 2.620 €/ha (soit une baisse de 7 %) ;

la propriété B, en cours de conversion vers une sylviculture
irrégulière, vaut 3.840 €/ha (soit un gain de 34 %).

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Les contraintes de l’Expert Forestier

(agrément, déontologie, publicité…)

Contrairement à bien d’autres intervenants de la forêt, l’Expert Forestier est soumis par la Loi à des contraintes très encadrées. Il nous est par exemple interdit d’avoir une activité de négoce de bois, ou bien de réaliser des travaux forestiers, ou encore d’acheter une forêt que nous aurions nous-même expertisée, etc..

Le titre d’Expert Forestier est attribué sur dossier par le C.N.E.F.A.F. (Conseil National de l’Expertise Foncière, Agricole, et Forestière). Il est nécessaire d’avoir à la fois un diplôme (d’ingénieur ou de technicien supérieur) et un certain nombre d’années d’expérience. Pour conserver son titre, l’Expert Forestier est notamment tenu de suivre chaque année un minimum de 24 heures de formation continue dont il doit rendre compte de façon détaillée auprès du C.N.E.F.A.F.. Il est également tenu de souscrire une assurance en Responsabilité Civile Professionnelle spécifique à son activité.Logo du C.N.E.F.A.F.

Outre ces contraintes déjà sévères je suis aussi, en tant qu’adhérent de la Compagnie des Experts Forestiers de France, soumis au respect d’une stricte déontologie qui règle notamment les rapports avec mes clients ou avec mes confrères.Experts Forestiers de France_LOGO

Enfin, tout comme bien d’autres professions libérales (médecins, avocats, géomètres…), l’Expert Forestier n’a droit qu’à une publicité très restreinte, limitée à quelques actions rudimentaires : poser sa plaque, s’inscrire sur l’annuaire, insérer une page d’information sur un blog… et faire en sorte de pouvoir compter sur le bouche-à-oreilles !

L'Expert Forestier - Vignette

 

Demandez une visite gratuite !

Une visite en forêt devant des réalisations concrètes vous permettra de vous faire une idée précise
de ce qu’est une pinède menée en Sylviculture Naturelle et Continue©,
ou bien une futaie irrégulière en cours de conversion,
ou encore une forêt mixte où se mélangent feuillus et résineux,
ou même des chênes de belle qualité en plein cœur du Massif landais,
ou encore des plantations sans labour,
ou de magnifiques régénérations naturelles,
ou d’autres expérimentations encore…

Venez juger par vous-même, sur pièces, gratuitement.

Pour me joindre :

Cabinet d’expertise Jacques HAZERA

Les Pijoulets – 33125  HOSTENS
05 56 88 55 72
J.Hazera@Foret-Bois.comPijoul'S - La forêt retrouvée (rose et bleu-vert) - 300Interventions dans toute l’Aquitaine

Références et photos

 

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Futaie mûre de pins maritimes avec des semis naturels en train de s’installer en sous-étage – Louchats (Gironde) – 2015

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Même futaie

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Même futaie, avec un nid de rapace en tête du pin au second plan

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Jeune chêne pédonculé de belle qualité – 6 mètres de bille propre – 23 ans environ – Hostens (Gironde) – 2015

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Chêne pédonculé de belle qualité en pleine croissance – 6 mètres de bille propre – 50 ans environ – Hostens (Gironde) – 2015

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Joli chêne d’avenir – 6 mètres de bille propre – Louchats (Gironde) – 2015

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Joli chêne pédonculé d’avenir – 6 mètres de bille propre – 23 ans – Hostens (Gironde) – 2015

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Beau chêne pédonculé – 6 mètres de bille propre – 35 ans environ – Hostens (Gironde) – 2015

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Chêne pédonculé de belle qualité en pleine croissance – 6 mètres de bille propre – 60 ans environ – Louchats (Gironde) – 2015

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Chêne pédonculé adulte, de très belle qualité et en pleine croissance – 8 mètres de bille propre – 120 ans environ – Saint-Michel-de-Rieufret (Gironde) – 2016

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Idem

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Sciages réalisés à la tronçonneuse dans deux grumes de pin maritime (10,50 m et 11,50 m). Ils ont été utilisés pour servir de longerons d’un bac à voile en construction – Hostens (Gironde) – 2011

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Sélection progressive dans une jolie cépée de châtaigniers – Louchats (Gironde) – 2011

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Futaie claire de pins maritimes mûrs en début de phase d’irrégularisation – Hostens (Gironde) – 2010

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Coupe au fin-bout (10,50 mètres – 67 cm de diamètre) d’une grume de pin maritime centenaire – Louchats (Gironde) – 2011

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Coupe au fin-bout (4,10 mètres – 80 cm de diamètre) d’une grume de chêne pédonculé – Louchats (Gironde) – 2011

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Grume de chêne rouge d’Amérique (9,80 mètres) – Hostens (Gironde) – 2014

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Gouttes de rosée sur un tout jeune semis de pin maritime

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Journée de travail en forêt – 2015