Youpi ! On existe !

Le Donjon a fini par craquer :

le Parti admet enfin qu’il existe des alternatives à sa Ligne !

Un témoignage de reconnaissance surprenant, mais officiel,

vient en effet d’être publié en ces termes :

Les chercheurs […] opposent un net démenti aux initiatives farfelues de certains nostalgiques qui sont prêts à attendre quatre vingt ans des bois de ‘qualité dont ne veut plus l’industrie. Leur excentricité peut amuser et abuser les médias pendant un moment, ‘puis la bulle fera pschitt !

C’est par ces quelques lignes, sobres mais éloquentes,

que le Remplaçant a accompli, dans la Pravda de Gascogne, son rite d’intronisation

au Praesidium du SSSOviêt Suprêm.

Jusqu’ici le Donjon n’avait pas daigné nous voir,

il ne nous entendait pas,

ne se montrait pas à nos tournées de terrain,

interdisait à ses gens d’y venir,

ne répondait pas à nos invitations…

Bref, le mépris total : nous n’étions rien ou le Diable !

Et brusquement, nés de rien, nous nous mettons à exister,

au point même de mériter d’élogieux noms d’oiseaux :

farfelus‘, ‘nostalgiques‘, auteurs ‘d’excentricités‘…

Beau débat !

On vient avec des propositions, on repart avec des coups de pied ;

on arrive avec des arguments, on repart avec des insultes :

Merci le Remplaçant !

En réponse, just for fun, cette nouvelle fiche :


Le virus - Vignette

Quant à ce que disent les chercheurs, on en reparlera.

On reparlera aussi d’autres passages de l’intronisation du Remplaçant…

À suivre !…

 

 

3 thoughts on “LE REMPLAÇANT – 1) Reconnaissance officielle

  1. Reçu hier, sur ma messagerie personnelle, ce constat dépité d’un utilisateur de pin maritime installé dans le Massif Landais et qui ne parvient pas à s’approvisionner en bois de qualité :

    Parfois, je me pose de grandes questions…
    Quel est donc ce pays de forêt où on ne peut trouver facilement du bois d’œuvre ???
    La civilisation moderne de la facilité a-t elle réussit son lavage de cerveau au point que personne ne se rappelle que pour gagner des sous, il faut parfois surmonter quelques difficultés…
    Choisir des arbres, les couper en grandes longueur (qui font rire les grumiers des autres régions… car eux débardent et transportent des 16 m…), les extraire, les livrer… Tout cela avec un budget plus que correct… A une époque ou le bois se vend une misère… ???
    Dans quel pays vit-on ?

    1. Un message pioché sur Adiu – Sud-Gironde :

      Un peu hors débat, je voudrais ajouter notre expérience des méfaits de l’industrialisation et de la concentration de la filière bois en quelques entreprises :
      nous sommes des particuliers qui ne souhaitons pas acheter du bois au détail dans les magasins de grande distribution. Nous souhaitons aussi éviter du bois venant de loin, et coupé n’importe quand. Nous avons besoin de planches, voliges, chevrons, etc.

      Nous avons chez nous quelques pins sur pied, et sur place ; le bon sens voudrait qu’on les utilise. Or nos quelques mètres-cubes n’intéressent pas les scieries car nous sommes trop petits et le bois n’a plus de valeur. D’autre part, si nous n’y connaissons pas grand chose, il est difficile de se débrouiller entre bûcheronnage, débardage, sciage, stockage, séchage…

      Nous avons quand même décidé d’entreprendre nous-mêmes la maîtrise d’œuvre, mais avec beaucoup d’incertitudes là où un professionnel aurait pu gérer le chantier, ce qui complique sérieusement le projet de rénovation de notre maison. Tout ça pour éviter d’acheter du bois insensé, maltraité, trop traité… mais nous en serons probablement pour nos frais ! Et pourtant, le bois ne vaut plus rien.

      Ce témoignage pourrait montrer comment, de l’autre bout de la lorgnette (nous sommes, clients, tout à fait à l’autre bout de la chaîne par rapport à Jacques Hazera, propriétaire forestier) la situation est aussi bloquée…

      … et pour les mêmes raisons : regroupements industriels énormes, flux tendus, économie aberrante.

      Merci Marc pour ce témoignage… et courage !

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