Extrait d’une présentation faite par le Comité des Forêts au sujet des forêts slovènes :

« […] Dès l’après-guerre, et avec le soutien de la FAO, une politique forestière particulièrement dynamique, volontariste et efficace a été mise en place, dont les principales mesures ont été les suivantes :

  • Interdiction de la coupe rase ;
  • Élimination des chèvres ;
  • Gestion communautaire des propriétés privées morcelées ;
  • Mise en place d’un système de financement des travaux sylvicoles, de la desserte des massifs, y compris la liaison téléphonique des fermes isolées. Les propriétaires réalisant des travaux dans leurs propres parcelles pouvaient avoir accès à ces crédits, qu’ils soient exécutés par eux-mêmes ou par des prestataires de services ;
  • Création de la faculté forestière à l’Université de Ljubljana, en relation constante et très proche avec les gestionnaires de terrain ;
  • Très grands efforts de formation continue de tous les intervenants ;
  • Application sur tout le territoire d’une sylviculture multifonctionnelle, continue et proche de la nature.

Les résultats de ces efforts ont été, notamment, les suivants : ils permettent certainement de citer la Slovénie comme un modèle de gestion forestière à l’échelle de tout un pays :

  • Augmentation du taux de boisement : 1875 = 36 %  –  1947 = 43 %  –  2005 = 58 % ;
  • Volume producteur à l’hectare : 1947 = 130 m3 –  2008 = 290 m3 ;
  • Accroissement : 1947 = 2,9 m3/ha/an  –  2003 = 6,2 m3/ha/an ;
  • Régénérations naturelles en 2005 : 98 % ;
  • Routes forestières : 1950 = 2 ml/ha  –  2003 = 20 ml/ha.« 

Et nous, qu’attend-on pour bâtir une véritable politique forestière ? Qu’attend-on pour promouvoir sérieusement le bois massif ?

Est-on donc trop couillons, nous, en France, ou trop fiers, pour emboîter le pas, ou peut-être trop esclaves des lobbies ?…

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