Lu dans la presse de lundi dernier :

« […] Serge, natif de Brocas et membre du Cercle, lance le débat de l’exploitation intensive de la forêt. « Le gros problème, c’est qu’on a voulu rendre la forêt industrielle trop vite, en remplaçant les semis naturels par de nouvelles essences qui ont cassé comme des allumettes. Et puis, il ne faut pas oublier que l’on a abattu beaucoup de feuillus qui protégeaient les pins », pense-t-il.

À ses côtés, un homme d’une soixantaine d’années rebondit sur cette industrialisation du massif : « J’ai passé mon enfance ici avant de partir, jeune adulte. J’ai connu l’époque des gemmeurs et quand je suis revenu, quarante ans plus tard, à ma retraite, j’ai eu la sensation d’une forêt un peu morte. Il n’y avait plus personne dedans. »

Une dame d’un certain âge prend la parole. Elle a récolté la résine dans sa jeunesse. « ça sentait bon, c’était agréable, on entendait les cigales. À l’époque, la forêt faisait moins artificielle que maintenant. On voit qu’elle est là pour être vendue. C’est uniquement mercantile. » […]

Vendredi soir, à Brocas, des Landais ont ainsi lancé un appel, gravé sur la bande de Jakes Aymonino : celui de ne pas reproduire les erreurs passées. […] »

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